Atlas Magazine Janvier 2015

2014: le meilleur et le pire

L’année civile s’achève avec ses traditionnels bilans et lots de bons vœux. Comme de coutume les nouvelles affluent de partout, alternant satisfaction et crainte, bonnes et mauvaises surprises. La clôture annuelle des comptes n’est pas synonyme de trêve.

Les assureurs aviation auront ainsi vécu un véritable calvaire en 2014. Le crash de l’airbus A320 d’AirAsia le 28 décembre porte à trois le nombre d’appareils perdus en quelques mois par les compagnies aériennes malaisiennes.

En Afrique l’année a été assez contrastée. Il existe un véritable regain d’intérêt pour le continent. Les créations de sociétés, acquisitions et concentrations s’y succèdent. Un PIB flatteur associé à un ticket d’entrée faible et à un taux de pénétration peu élevé attirent les capitaux étrangers.

Ce tableau quelque peu idyllique est contrebalancé par deux fléaux. Le premier a trait à l’instabilité politique qui continue de perturber certains marchés. Le second a pour nom Ebola.

Au Moyen Orient, l’année écoulée a permis à Dubaï de consolider sa place de hub régional d’assurance et de réassurance. Elle a également consacré le rôle de locomotive du développement des Emirats arabes unis et de l’Arabie Saoudite. Dans certains pays, le travail de remise en ordre des marchés a permis aux autorités d’introduire de nombreux textes réglementaires et notamment de nouvelles obligations d’assurance.

Dernier constat, l’émergence des pays du Golfe marginalise de plus en plus les marchés traditionnels comme le Liban, la Syrie et l’Irak.

Pour 2015, l’incertitude qui prévaut sur le secteur et les risques d’érosion des marges autorisent le législateur à accélérer les réformes et imposer un cadre cohérent pour l’exercice des activités d’assurance. Aux opérateurs de s’y conformer.

Bonne année à tous.

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