Atlas Magazine Juillet 2011

L’innovation au secours des assureurs

Le scénario est désormais connu. Le marché de l’assurance a du mal à se stabiliser. Il oscille au gré des crises. Ainsi, les résultats 2010, en nette amélioration par rapport à 2009 et 2008, risquent de se détériorer à nouveau en 2011. A croire que les assureurs sont englués dans un mécanisme dont ils ont du mal à se dégager.

Les événements du premier semestre 2011 et en particulier ceux du Japon ont une fois de plus braqué les projecteurs sur les assureurs et semé le doute sur leur capacité à faire face à des risques d’une ampleur exceptionnelle.

Ces «crash tests» grandeur nature apportent la preuve que le marché est solide. Il absorbe bien les chocs. Le transfert des risques entre assurés-assureurs-réassureurs fonctionne de façon satisfaisante.

En fait, le marché est non seulement résistant mais également réactif. Il s’adapte vite aux changements économiques.

A la recherche de la rentabilité, les assureurs gèrent mieux les risques, consolident leurs positions et innovent. L’innovation est devenue un puissant moteur. Elle crée la prime.

Pour compenser l’essoufflement des branches classiques, les assureurs ont sensiblement élargi la gamme des produits et solutions proposés à leurs clients. De nouveaux circuits de distribution ont été également mis en place.

Au cours de ces dernières années, les créneaux porteurs ont pour nom: bancassurance, micro assurance, takaful, assurances dépendance, santé, assistance, vie, sécheresse, catastrophes naturelles …

Dernière création insolite, une assurance e-réputation qui pour 9,9 EUR (14,2 USD) de prime par mois couvre les victimes d’attaques calomnieuses sur le web.

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