Atlas Magazine Juin 2014

La formation, un investissement

Riches ou pauvres, grandes ou petites, les sociétés d’assurance admettent que les ressources humaines restent leur première richesse. Même si pour certains dirigeants d’entreprise ce constat fait l’objet d’un «consensus mou», force est de reconnaître que la notion de «capital humain» a fini par s’imposer. Dans cette approche, la formation, qu’elle soit initiale ou continue, constitue le vecteur d’investissement privilégié à même d’entretenir et de développer cette ressource.

A titre d’exemple, Axa, un des leaders mondiaux du marché a consacré 110 millions USD à la formation en 2013. Près de 90% de ses 113 000 employés en ont bénéficié. Au cours de la même année le groupe a dispensé 341 924 jours de formation soit une moyenne de trois jours de formation annuelle par salarié.

Considérée comme une contrainte par le passé, la formation est devenue un levier stratégique de développement dont les retombées ne s’évaluent pas uniquement en termes de chiffres. La formation poursuit des objectifs plus larges: création d’une culture d’entreprise, harmonisation des savoirs, développement des compétences, recherche de l’excellence, compréhension des process, etc.

Sous peine de disparaître, les assureurs sont condamnés à évoluer simultanément sur plusieurs fronts. Ils doivent répondre aux besoins actuels de leurs clients tout en anticipant leurs exigences futures.

Cette nécessité vitale de coller au marché est également ressentie par les salariés. Le personnel est demandeur de formation. Il a besoin de perfectionnement et de mobilité car l’inertie constitue pour lui un danger, certaines fonctions étant susceptibles d’évoluer ou de disparaître.

Imposée par l’assureur, désirée par les salariés, la formation est devenue aujourd’hui un véritable «actif immatériel » créateur de valeurs.

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