Rupture de la chaîne d’approvisionnement : la «boîte de Pandore»
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Pour survivre et se développer, ces dernières doivent rester compétitives, d’où la recherche permanente d’une baisse des charges. Délocalisées, elles choisissent désormais leurs fournisseurs et sous-traitants en fonction des coûts de production et des avantages fiscaux accordés par les pays d’accueil.
L’externalisation des activités est encouragée par la généralisation des nouvelles technologies qui facilitent la coordination et les échanges entre plusieurs sites de production.
Revers de la médaille, cette organisation mondiale du travail entraîne, toutefois, un bouleversement profond du fonctionnement des entreprises. Celles-ci se retrouvent enchevêtrées dans un réseau complexe de sous-traitants, fournisseurs, co-entreprises, de plus en plus difficile à gérer.
Le dysfonctionnement d’un seul maillon de la chaîne logistique est lourd de conséquences. Un tremblement de terre en Asie, un naufrage de porte-conteneurs, une grève dans un port ou une crise politique ne se limitent plus à la seule région concernée mais ont des répercussions sur une infinité d’acteurs situés aux quatre coins du globe. Le besoin de protection s’impose plus que jamais. Ces nouveaux risques constituent une opportunité de développement pour les assureurs qui s’engouffrent dans la brèche.
