Standard & Poor’s (S&P) a placé les notes souveraines de Bahreïn, d’Egypte, d’Oman et de Jordanie sous surveillance négative. Ces pays ont une chance sur trois de voir leur note dégradée d’ici deux ans. S&P indique que les perspectives négatives sont le résultat des tensions politiques que connaissent ces pays et qui peuvent se traduire par une diminution de leurs performances économiques et fiscales. L’agence a baissé, à la mi-mai, la note de la Tunisie et maintenu inchangées celles d’Abu Dhabi, du Koweït, du Liban, du Maroc, du Qatar, de Ras El Khaïmah et de l’Arabie Saoudite.