L’assurance rattrapée par la robotisation

Après la robotisation industrielle amorcée dans les années 1990, c’est au tour de l’assurance d’entamer son processus d’automatisation. Dans le secteur financier et dans l’assurance en particulier, le système Robotic Process Automation (RPA) permet un fonctionnement rapide, sans erreur et à un moindre coût des fonctions de back-office.
IA

Selon le cabinet de conseil McKinsey, la généralisation de l’intelligence artificielle devrait supprimer, d’ici 2030, un million d’emplois dans le secteur financier, assurance comprise.

Parmi les métiers les plus menacés on cite ceux des back-offices, les agents de recouvrement, les opérateurs de saisie de données et les intermédiaires d'assurance. Ces fonctions qui occupent aujourd’hui 38% de l’effectif du secteur, ne représenteraient, d’ici 2030, qu’un pourcentage de 31%.

Toutefois, pour contre balancer cette tendance, d’autres professions comme celles liées au développement des solutions digitales, d’analyse et d’exploitation des données devraient connaître un important essor. La filière relation client devrait également se développer. Elle confirme ainsi l’importance de la dimension humaine à l’ère du tout numérique.

McKinsey estime que ces nouveaux métiers concentreront 41 % des effectifs de la finance d’ici 2030.

Exemples d’automatisation du secteur des assurances et de la finance :

  • En janvier 2017 Fukoku Mutual Insurance, compagnie d'assurance vie japonaise s’est séparée d’un quart de ses salariés. Ces derniers ont été remplacés par un système d’intelligence artificielle.
  • Des banques américaines testent des agences automatiques sans employés.
  • Des coaches financiers virtuels à l’instar de Max, entré en fonction en septembre 2017 chez Arkea Crédit Mutuel et de la startup Yomoni proposent des placements financiers ou des conseils à des clients.
  • JP Morgan, la banque d'affaires américaine, annonce la très prochaine utilisation d’un robot doté d'une intelligence artificielle pour toutes ses activités de trading à haute fréquence.
  • Goldman Sachs, autre banque américaine, a remplacé la quasi-totalité de ses traders par des machines.
  • Chez Citigroup, le travail de 40% des effectifs pourrait être effectué par des machines, ce qui entrainerait la perte de 10 000 emplois sur cinq ans.

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