Les cyberattaques qui ont marqué les années 2016 et 2017
Atlas Magazine revient sur certains événements qui ont durement frappé les entreprises, administrations et autres organisations durant les années 2016 et 2017.
Les cyberattaques qui ont marquées l’année 2016
L’année 2016 a été marquée par le piratage du système de messagerie interbancaire Swift. Cette cyberattaque qui s'est produite en février a occasionné 72 millions EUR (79 millions USD) de pertes.
En mars, le ransomware Petya fait son apparition. En quelques heures, des hackers accèdent aux fichiers de milliers d’ordinateurs. Toutes les données sont cryptées par les pirates qui exigent une rançon en échange de leur déblocage.
Ces attaques informatique ne constituent que le début d’une longue série de piratages. En mai, 117 millions d’e-mails et de mots de passe du réseau professionnel Linkedin sont atteints. Durant le même mois, deux autres réseaux sociaux Tumblr et MySpace sont la proie des pirates. En septembre, 500 000 millions de comptes utilisateurs Yahoo sont également dérobés.
Les cyberattaques les plus importantes de l’année 2017
En Mai 2017, une cyberattaque au ransomware (WannaCry) s’empare en quelques heures de 300 000 ordinateurs situés dans plus de 150 pays. Les pirates exigent une rançon pour débloquer les machines. Plusieurs entreprises multinationales ainsi que des structures gouvernementales sont victimes de la cyberattaque.
Parmi ces dernières, on retrouve Vodafone, Renault, FedEx ou encore les services de santé britanniques ainsi que le ministère de l’intérieur russe.
Un mois après WannaCry, soit en juin 2017, c’est au tour du nouveau virus NotPetya de faire des dégâts. L’assureur MAIF figure parmi les victimes de ce ransomware. Les pirates ont pu accéder aux serveurs et ont frauduleusement adressé des faux mails aussi bien aux collaborateurs des entreprises victimes de l'attaque qu’à leurs contacts. Le virus a commencé à se propager en Russie et en Ukraine avant de se répandre dans le reste du monde.
Plus de 2000 sociétés ont été frappées par ce virus dont notamment la SNCF en France, le groupe publicitaire WPP et le laboratoire Merck.
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