Zurich Financial Services

Né à Zurich pendant la révolution industrielle, Zurich Financial Services a alterné les périodes d'expansion rapide et de consolidation pour devenir un des leaders de l'assurance mondiale.

Actuellement structuré en trois unités distinctes : Zurich Global Life, Zurich General Insurance et Farmers, le groupe a su naviguer à travers le temps et les crises pour opérer aujourd'hui dans plus de 170 pays.

Zurich Financial Services : histoire du groupe

Un réassureur dans la branche transport

Zurich Insurance GroupL'histoire de l'assurance suisse prend son essor au milieu du 18ème siècle avec le début de l'industrialisation. La Suisse émerge alors lentement comme centre d'affaires et le système financier se met progressivement en place.

Des besoins de couverture se font sentir et deux assureurs cohabitent déjà : l'un à Bâle, l'autre à St Gall. Tous deux opèrent dans la branche transport. Avec des volumes de marchandises exportées en hausse permanente, les experts estiment qu'un troisième assureur basé à Zurich devient nécessaire. Sur l'initiative du Crédit Suisse, 17 entrepreneurs forment un comité de soutien à sa création en juin 1869. En octobre de la même année, les statuts de Schweiz Transport Versicherungs Gesellschaft (Compagnie Suisse d'Assurance Maritime) sont signés et en mai 1870 la compagnie commercialise ses premières polices.

Opérant sur le marché local et international, la société avait vite besoin d’une couverture de réassurance conséquente qu'aucun réassureur existant ne pouvait alors offrir. Schweiz opte pour avoir son propre réassureur.

Zurich Financial ServicesC'est ainsi qu'en 1872, la société d'assurance Versicherungs Verein est fondée à Zurich avec un capital de départ de 886 000 francs suisses. Elle est le réassureur de la maison mère, Schweiz, et doit également développer son propre portefeuille d'acceptations directes dans la branche transport.

En 1875, la compagnie élargit son champ d’activité à l'assurance accident et saisit cette opportunité pour changer de nom et devenir la Transport & Unfall Versicherungs Aktien Gesellschaft (société d’assurance transport et accident). La publication de nouvelles lois allemandes instaurant la responsabilité des employeurs en cas d'accident des employés permet à la récente compagnie de s'introduire sur le marché de l'assurance accident et responsabilité civile en Allemagne.

A la fin de l’année 1875, l'entreprise est également présente en Autriche, au Danemark, en Suède et en Norvège. L'importance de l'assurance accident en Suisse amène un autre acteur sur ce marché : la Winterthur qui est créée en 1875. Cette nouvelle branche d’assurance permet à Transport & Unfall Versicherungs de se développer parallèlement à sa maison mère, elle devient même l'activité principale de la société.

En 1877, des bureaux sont ouverts à Bruxelles et un an plus tard à Paris et aux Pays Bas. Dès 1875, la compagnie se lance dans la commercialisation de nouveaux produits destinés aux classes moyennes et à la bourgeoisie.

Un changement de cap

En 1880, un sinistre transport majeur aboutit à un changement important dans la stratégie de l'entreprise. Le président Heinrich Müller, qui vient de remplacer Wilhem Berend Witt à ce poste, décide en effet de ne plus souscrire d'affaires dans cette branche pour se concentrer principalement sur l'assurance accident. Le volume de primes brutes atteint pour la première fois 1 million de francs suisses, ce qui confirme la reconversion réussie de la société. L'activité est principalement répartie entre l'Allemagne qui compte pour 53% du chiffre d’affaires, la France (21%) et la Suisse (19%).

En 1881, des agences ouvrent à Milan puis à Moscou, Saint-Pétersbourg, Helsinki et quatre ans plus tard en Espagne. Mais les résultats obtenus par les filiales russes étaient décevants, ces dernières seront fermées en 1887.

Zurich© Sidonius , CC BY-SA 3.0 (image modifiée)

Le développement de Transport & Unfall Versicherungs est particulièrement soutenu en France et en Suisse. Il permet, dès 1886, de compenser la perte du portefeuille accidents du travail en Allemagne survenue un an auparavant suite à la nationalisation de cette branche d'assurance dans ce pays. En 1885, la perte de ce portefeuille cause pour la première fois depuis la création du groupe, un fléchissement du chiffre d'affaires.

A partir de 1887, la société entrevoit de nouveaux débouchés en assurant les soldats contre les accidents pouvant survenir au cours de leur entrainement annuel. Ce contrat donne lieu à une importante publicité autour de la société.

En 1892, la société utilise, pour la première fois, les services d'un courtier d'assurance pour gagner des parts de marché en Belgique. Trois années plus tard, la compagnie, qui ne commercialise plus de polices transport depuis près de 15 ans, change son nom en Zurich Allgemeine Unfall und Haftlich Versicherung Aktiengesellschaft (Zurich Assurance Accident et Responsabilité Civile). Ce nouveau nom reflète parfaitement son engagement en assurance accident et responsabilité civile, les deux branches représentant son activité principale. En 1898, la France, dont la loi rend la couverture des accidents du travail obligatoire permet à l’assureur d’y renforcer ses positions. Il en devient le plus grand assureur accident à la veille de la première guerre mondiale.

En 1898, Zurich se lance dans l'assurance responsabilité civile automobile. Cette branche deviendra prépondérante dès le milieu des années 1930.

A partir de 1900, une nouvelle orientation est donnée à la compagnie. Sous l'ère de Fritz Meyer, qui remplace Heinrich Müller en tant que CEO, Zurich renforce son assise financière. La société réalise alors un encaissement de primes de 15,4 millions de francs suisses. La France est son plus important marché suivi de l'Allemagne, chacun comptant pour environ un tiers du portefeuille. En 1909, le ratio réserves sur primes atteint 150%. C'est sous la direction de F. Meyer que la société installe son siège au 2 Mythenquai à Zurich, siège qu'il n'a pas quitté à ce jour.

L'entrée sur le marché américain

Statue de la LibertéLe début du XXème siècle marque un tournant important pour le groupe: en décembre 1912 Zurich obtient un agrément pour s’établir à New York. La société opérait jusque là aux Etats-Unis en collaboration avec German Fire Insurance Company par l'intermédiaire d'une succursale à Chicago. Le fort développement des opérations dans ce pays est alors inattendu.

A la fin de la première année d'activité, 9% du chiffre d'affaires est réalisé sur le territoire américain. Cette expansion entraine également une hausse des coûts et des provisions. Pour constituer les réserves exigées par les autorités, la société investit d'importants montants dans le capital de l'entité new yorkaise. Après la première guerre mondiale, ces réserves serviront à la future expansion sur le territoire américain. En 1920, les Etats Unis deviennent le second marché du groupe.

Dans le même temps la compagnie, dirigée par Leonhard Tobler depuis 1918 s'étend sur les principaux marchés, en acquérant le plus souvent des concurrents : Espagne (acquisition de Hispania Compania General de Seguros, 1915), Canada (création d'une succursale, 1923), Grande Bretagne (création d'une succursale à Londres en 1922 puis acquisition de Lancashire and Cheshire Insurance Company en 1924), Autriche (acquisition de Kosmos Insurance Company, 1928), en Allemagne (acquisition partielle de Deutsche Allgemeine Versicherungs AG, Berlin 1928).

En 1922, la société élargit son champ d’activités à l’assurance vie en créant Vita Lebensversicherungs AG (Vita Assurance Vie S.A.), une filiale helvétique qui absorbe le portefeuille suisse de compagnies allemandes minées par l'hyper inflation d'après-guerre et contraintes de quitter le marché suisse. Vita utilise alors le réseau de la maison mère pour accroitre rapidement son chiffre d’affaires.

En 1926, l'entreprise fait preuve de modernité en introduisant la visite médicale régulière. En 1930, la filiale vie se dote de succursales en Belgique, en Allemagne, aux Pays Bas, en France et en Espagne. Vita gardera son nom jusqu'en 1993 où elle sera rebaptisée Zurich Life.

Nouvelle stratégie : diversification multi branches et nouvelles acquisitions

La crise de 1929 qui marque le monde économique et social affecte également Zurich assurance. Les encaissements de primes chutent mais la spécialisation de la compagnie en assurance accident et responsabilité civile permet d'en limiter l'impact. La société possède suffisamment de capital pour poursuivre ses acquisitions :

  • Merkur Insurance Company (Tchécoslovaquie, 1933)
  • Belford Insurance Company (Grande Bretagne, 1935)
  • Holmia Insurance Company (Suède, 1933)
  • la Nation Vie et Non Vie (France, 1938)
  • une filiale de réassurance est fondée en Suisse (Turegum Insurance, 1938)
  • une filiale de assurance directe aux Etats-Unis (American Guarantee and Liability à New York, 1939)

La seconde guerre mondiale va engendrer la perte de l'ensemble des affaires du groupe en Europe centrale et de l'est. La présence de la société dans les principaux marchés et surtout en Amérique du nord lui permet d'avoir un bon positionnement à la fin de la guerre et une excellente base pour la reprise des affaires. La reconstruction commence par le rétablissement du réseau en Allemagne autour des bureaux de Düsseldorf et Francfort.

Après le fléau de la guerre, les affaires de Zurich assurance subissent, en 1946, un coup d'arrêt en France lors de la nationalisation des assurances accidents du travail. Ce segment représentait jusque-là 74% des encaissements dans l'hexagone.

Zurich Financial Services HamburgZurich Financial Services, Hamburg, © Staro1, CC BY-SA 3.0

Après ces années difficiles, Zurich décide de commercialiser des polices dans toutes les branches. Cette diversification devient une priorité au même titre que la reprise de l'expansion à l'international. Ce changement de stratégie est inauguré par un nouveau nom en 1955 : Zurich Versicherungs Gesellschaft (Zurich Insurance).

Les acquisitions, initiées par le CEO Robert Matthias Naef (Maroc 1951), continuent sous l'ère de Fritz Gerber :

  • ouverture d'un bureau en Inde (1962)
  • achat d'Alpina Versicherungs Gesellschaft en Suisse (1965)
  • entrée sur le marché sud américain avec l'acquisition d'Iguazù Compania de Seguros en Argentine (1965)
  • acquisition d'Agrippina Versicherung AG en Allemagne (1969)

La prise de contrôle d'Agrippina, dont l'activité transport est importante, permet à Zurich Insurance de se réconcilier avec cette branche depuis longtemps abandonnée.

Jusqu'au début des années 1970, le continent asiatique, dont le développement s'accélère, est peu représenté dans le portefeuille de l'assureur suisse. Seul un bureau de représentation à Hong Kong témoigne de sa présence dans cette région depuis 1973. Le groupe s'y étend en 1980 en prenant une participation minoritaire dans Malayan, une compagnie philippine qui lui ouvre les portes de l'ensemble de la région. La première opération de commercialisation au Japon n'arrive qu'en 1986.

En 1989, une acquisition d'envergure est réalisée aux Etats-Unis avec le rachat de Maryland Casualty Group dont le siège est à Baltimore. C'est alors le plus important rachat jamais réalisé par Zurich Insurance. Il renforce nettement le positionnement du groupe sur ce continent et double le chiffre d'affaires réalisé aux Etats-Unis.

Entre 1972 et 1990, les encaissements de primes par la maison mère en Suisse passent de 2,3 milliards CHF à 6,1 milliards CHF. Ceux du groupe Zurich Insurance bondissent de 4 milliards CHF à 17,1 milliards CHF avec une activité dans près de 80 pays à travers le monde. Ses principaux marchés sont alors la Suisse, les Etats-Unis et l'Allemagne.

Le renforcement de l'esprit européen et la naissance du marché commun, incite la compagnie à s'adapter à cette entité politique, en créant des filiales dans les principaux pays d'Europe de l'ouest qui bénéficient du système informatique Zurinet, permettant le partage des données au sein des diverses entités.

La naissance de Zurich Financial Services sous l’ère de Rolf Hüppi

L’arrivée de Rolf Hüppi à la tête de Zurich Insurance va imposer une nouvelle vision de l'entreprise. Face à la concurrence et la globalisation croissante de l'économie, il donne comme objectif, dans les pays où Zurich opère, de se concentrer sur les pans de l'assurance les plus rentables. Les affaires les moins performantes ou éloignées du cœur de métier sont alors cédées au profit de marchés ciblés dont celui de l'assurance vie en Suisse. C'est ce qu'il fera à partir de 1991 en acquérant Geneva Insurance, puis en entrant en partenariat avec la banque suisse SBC pour vendre des polices d'assurance vie à travers son réseau.

Zurich Financial ServicesZurich Financial Services, Zurich © Jürg-Peter Hug , CC BY-SA 3.0

Au milieu des années 1990, Hüppi renforce les activités outre atlantique. En 1993, il établit Zurich Reinsurance Center Holdings qui devient très vite un acteur majeur de la réassurance américaine. La consolidation galopante des services financiers pousse le groupe à d'autres transactions majeures sur ce continent.

En 1996, Zurich débourse 2 milliards USD pour acquérir 97% de Kemper Financial Services (société de gestion d'actifs) et 80% de Kemper Corporation (détenant deux sociétés d'assurance vie). Zurich, dont l'assurance vie devient un objectif prioritaire, fait ainsi pour la première fois un pas important dans l'assurance vie sur le marché américain.

Kemper Financial Services, qui sera renommé Zurich Kemper Investment, permet également de mettre un pied dans la gestion d'actifs aux Etats Unis. Kemper gérait alors un portefeuille de 42 milliards USD d'actifs qui sera étoffé en 1997 lors de la prise de participation majoritaire dans Scudder, Stevens & Clark Inc., une société dont l'activité est similaire mais dont le portefeuille de gestion est près de trois fois plus important. Les deux entreprises fusionnent ensuite sous le nom de Scudder Kemper Investments.

Zurich Financial Services : évolution du chiffre d’affaires et du résultat net 2007-2011

en millions USD Zurich Financial Services chiffre affaires résultat net 2007 2011

En 1998, une opération majeure va donner au groupe un visage proche de celui qu'il détient aujourd'hui. La fusion, pour un montant de 38 milliards USD, avec British American Financial Services (B.A.F.S.), donne alors naissance au groupe Zurich Financial Services. Cette nouvelle compagnie est alors détenue à 55% par Zurich Allied AG, qui est cotée à la bourse de Zurich, et à 45% par Allied Zurich p.l.c., qui est cotée à la bourse de Londres.

L'apport de B.A.F.S. accroit le volume de primes qui passe de 23,7 milliards USD à 40 milliards USD. B.A.F.S. permet en effet de mettre la main sur de larges entreprises du secteur de l'assurance aux Etats Unis et en Grande Bretagne :

  • Farmers Group Inc (un des leaders de l'assurance non vie américaine)
  • Allied Dunbar Assurance (un des principaux assureurs vie britannique)
  • Eagle Star Holdings (un des principaux assureurs multi branches d'outre Manche)

Zurich Financial Services devient le cinquième groupe d'assurance mondial dont les Etats Unis, la Grande Bretagne et la Suisse sont les principaux marchés. Ce nouveau groupe concentre alors son développement sur quatre segments : l'assurance non vie, l'assurance vie, la réassurance et la gestion d'actifs.

Zurich Financial Services : les années sombres

A l'orée de l'année 2000, Zurich Financial Services entame une simplification de sa structure en unifiant l'ensemble des activités sous la holding helvétique « Zurich Financial Services», listée principalement à la bourse de Zurich.

Au même moment, le groupe publie des résultats en berne du fait des grandes difficultés rencontrées par sa filiale de gestion d'actifs Zurich Scudder. A cela, s'ajoute les problèmes de fusion entre les unités Scudder et Kemper.

Au début de l’année 2001, Zurich Financial Services est en proie à des difficultés et est contrainte de sortir du marché de la réassurance. Le groupe doit se concentrer sur ses trois piliers restants : l'assurance non vie, l'assurance vie et la gestion d'actifs. Zurich Re sort alors de son giron et devient Converium Holding AG en décembre 2001.

D'autres cessions suivent : d'importantes unités de gestions d'actifs, dont Scudder, sont rachetées par Deutsche Bank en 2002 pour 2,5 milliards USD. En contrepartie Zurich prend une part majoritaire dans l'assureur vie allemand German Life et accède aux opérations vie de la banque en Italie en Espagne et au Portugal. Une restructuration du groupe en cinq unités géographiques est entamée. Parallèlement un contrôle des coûts est effectué au siège afin de réaliser des économies de 200 millions USD.

Zurich Financial Services : principaux indicateurs techniques 2007-2011

en millions USD
 20072008200920102011
Chiffre d’affaires du groupe
47 45651 89453 81747 55847 748
-Assurance dommages
35 65037 15134 15733 06634 572
-Assurance vie
9 62310 79412 44010 1139 432
-Farmers 1
-3 3816 6154 1943 529
-Autres activités
2 183568605185215
Bénéfice d'exploitation
6 7075 1865 59348704 261
Bénéfice net après impôts
5 7973 1163 2363 5073 792
Fonds propres
28 94522 10329 30431 90531 636
Marge de solvabilité
187%160%195%232%242%
Ratio combiné assurance dommages
95,6%98,10%96,80%97,9%98,8%
1 y compris les activités de réassurance de Farmers Re et de gestion d'actifs de Farmers Management Services.

Les implantations de Zurich dans le monde

Zurich Financial Services implantation

Ces cessions ne suffiront pas à rétablir les comptes de Zurich Financial Services pour l'exercice 2001 qui subit également les conséquences des attaques terroristes du 11 septembre aux Etats Unis et dont la facture s'élève à 900 millions USD. Zurich Financial Services affiche alors une perte nette de 387 millions USD. Sous pression, Rolf Hüppi doit céder sa place de CEO à James J. Schiro en mai 2002.

Des décisions douloureuses doivent alors être prises pour sauver le groupe : une augmentation de capital de 2,4 milliards USD est réalisée, 4500 employés sont licenciés et des coupes franches dans les coûts opérationnels sont effectuées. En 2002, les réserves pour sinistres ont augmenté de 1,9 milliard USD et des dépréciations d'actifs à hauteur de 1,75 milliard USD suivent.

Schiro recentre plus encore son groupe sur son cœur de métier, se séparant d'unités non liées à l'assurance et d'unités déficitaires ou jugées trop petites : la division américaine de Swiss Life est notamment cédée. Ces efforts demeurent néanmoins insuffisants puisque Zurich Financial Services publie une perte nette de 3,43 milliards USD en 2002.

Zurich Financial Services : notations de solidité financière des principales sociétés du groupe

 Standard & Poor’sMoody’sA.M. Best
Zurich Insurance Company Ltd
AA-/stableAa3/stableA+/stable
Zurich American Insurance Company
AA-/stable-A+/stable
Zurich Insurance Public Limited Company
AA-/stable--
Zurich Deutscher Herold
Lebensversicherung AG
-A1/stable-
Zurich Assurance Ltd
-A1/stable-

Zurich Financial Services : le retour à l'équilibre

equilibreLes trois années suivantes permettront néanmoins à Zurich Financial Services de dégager des bénéfices. Les années difficiles sont alors oubliées.

Schiro relance de nouveau l'expansion internationale du groupe. En mai 2006, Zurich est le premier assureur étranger à obtenir un agrément pour l'ouverture de bureaux à Pékin afin de vendre des polices incendie et accident. D'autres acquisitions mineures sont réalisées jusqu'en 2007 où le groupe réalise plusieurs opérations majeures.

Il acquiert l'assureur crédit-caution espagnol ACC Seguros y Reaseguros de Danos, puis prend possession de 66% de l'assureur russe Nasta Insurance Company. Zurich devient alors le premier acteur étranger en Russie.

Afin de profiter de la croissance asiatique, le groupe prend, la même année, le contrôle d'un important courtier chinois, puis décide de fonder une nouvelle unité à Hong Kong afin de mieux servir les entreprises de l'ensemble de la région incluant le Japon et l'Océanie. Enfin, en décembre 2007, la part de marché du groupe est renforcée en Italie avec une prise de participation plus importante dans l'italien DWA Vita pour 140 millions USD.

Malgré les turbulences imposées par la crise qui commence en 2008, une gestion rigoureuse des risques permet à Zurich Financial Services de passer ce cap et publier de bons résultats. Le groupe continue même sa politique expansionniste en amenant TEB Sigorta (Turquie) dans son giron en 2008 puis 21st Century (Etats-Unis) en 2009.

Zurich Financial Services déploie aujourd'hui 60 000 employés à travers 170 pays et a enregistré en 2011 un volume de primes émises de 47,748 milliards USD. Son plus gros marché vie et non vie reste l'Europe où près de 39% des primes émises sont réalisées, suivi de l'Amérique du nord avec 29%. Le groupe réalise 72,41% de ses encaissements dans l'assurance dommages contre 19,75% en assurance vie. Les activités de banque de réseau, de réassurance et de gestion d'actifs ne représentent que 7,84% du chiffre d'affaires. En 2011, le résultat opérationnel est de 4,26 milliards USD contre 4,87 milliards USD en 2010. Le montant des capitaux propres s'élève à 31,636 milliards USD. Ses notations (S&P) reflétant sa solidité financière et sa qualité de crédit sont de AA-.

Zurich Financial Services : répartition du chiffre d’affaires 2011 par secteur d’activité

Zurich Financial Services chiffre affaires 2011

Zurich Financial Services, c’est en 2011

  • un chiffre d’affaires de 47,784 milliards USD
  • un bénéfice net de 3,792 milliards USD
  • des fonds propres de 31, 636 milliards USD
  • un ratio combiné de 98,8%
  • 60 000 collaborateurs
  • une présence dans 170 pays

Zurich Financial Services : répartition du chiffre d'affaires 2011 de l’assurance non vie par zone géographique

Zurich Financial Services chiffre affaires 2011 assurance non vie

Zurich Financial Services : répartition du chiffre d'affaires 2011 de l’assurance vie par zone géographique

Zurich Financial Services chiffre affaires 2011 assurance vie
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