Atlas Magazine Janvier 2012

Bilan et perspectives

Ouf, le rideau est tombé. L’année 2011 a été vécue par la profession comme un véritable supplice.

Elle restera dans la mémoire des assureurs et réassureurs comme l’année de tous les risques. Tout y est passé: catastrophes naturelles en série, menace de désastre nucléaire, crise de la dette, ralentissement économique, désordres politiques, perte de revenus financiers, sanctions des agences de notation. Rien n’a été épargné à des acteurs dépassés par les événements.

Touché mais pas coulé. Le marché de l’assurance ne s’est pas effondré. Certes, il sort affaibli de cet annus horribilis mais il représente encore un pôle de stabilité dans un environnement agité.

Qu’attendre, maintenant, de 2012 ?

Pour les pays matures, Europe, Amérique du Nord, Japon, Australie, le contexte actuel ne laisse aucun choix possible. Il faut renouer avec les profits techniques. D’où réduction des coûts, accroissement de la productivité et de la rentabilité. Certaines activités seront restructurées et rationalisées. Les processus remis en cause et le management amélioré.

Enfin l’activité d’assurance mobilisant beaucoup de fonds propres, de nombreux acteurs comme les banques se désengageront de la profession.

Pour les pays émergents, les perspectives sont plus optimistes. Les marchés ne sont pas saturés et les consommateurs sont demandeurs de protection. C’est dans les risques des particuliers, les assurances de personnes, santé, prévoyance, la micro assurance, le takaful pour les pays de la zone MENA et la bancassurance que les marges de progression sont les plus importantes. Les services à l’assurance comme la formation, la création d’outils de gestion et les technologies de l’information constitueront également une niche à développer.

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