Atlas Magazine Mai 2009

Former ou disparaître

Il existe mille et une façons de juger une entreprise d'assurance. L'une des plus courantes consiste à examiner sa solvabilité, c'est-à-dire sa capacité financière à faire face à ses engagements techniques.

La capacité de générer des bénéfices est également un critère d'appréciation retenu par les analystes.

Tout cela n'est pas faux sauf que ces approches sont insuffisantes.

Une entreprise d'assurance c'est aussi une image que les dirigeants projettent sur le marché.

L'entreprise doit vendre une image attractive. Elle doit faire de ses collaborateurs le meilleur vecteur de cette image. Un personnel démotivé et une productivité faible sont des signes de dysfonctionnements. Ils révèlent une entreprise qui n'a pas su fédérer l'ensemble de ses acteurs autour d'un projet commun.

La réconciliation de l'entreprise avec ses salariés passe par une modernisation de la gestion des ressources humaines. Le décalage entre les attentes des employés et les réponses des employeurs est énorme. Ceci est particulièrement vrai en matière de formation professionnelle.

Faute de vision, l'immobilisme devient la règle. On ne décide pas. On gère l'existant. Or, pour ne pas disparaître, les entreprises sont condamnées au mouvement. Elles doivent mettre en œuvre un plan d'urgence et introduire des changements majeurs dans leur façon de planifier la formation, de la gérer, de la dispenser et de l'évaluer.

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