L’heure de vérité
Les retombées négatives de la crise qui affecte, actuellement, les économies avancées se sont doublées d’une crise sociale et politique qui s’accompagne parfois d’une remise en cause radicale du système en place.
Certains pays de la zone concernée reviennent à un nationalisme économique alors que d’autres comme le Qatar et les Emirats arabes unis accélèrent leur modèle de développement pour intégrer au plus vite le schéma dominant.
Dans cette période de transition les assureurs doivent faire des choix cohérents afin d’apporter les bonnes réponses aux difficultés qui les cernent. Quelque soit le choix des uns ou des autres, certaines vérités s’imposent à tous.
La première concerne le mode de gouvernance des entreprises. La période des présidents et directeurs généraux jouissant d’un pouvoir absolu touche à sa fin. L’entreprise moderne se démocratise. Elle a besoin de clarté.
La deuxième touche à l’organisation. Une entreprise d’assurance fonctionne avec des procédures et des technologies de l’information. Les fonctions y sont bien définies.
La troisième se rapporte à la gestion technique. Les frais de fonctionnement et la charge sinistres doivent être contenus dans des normes standards.
La quatrième, enfin, se rapporte aux ressources humaines. L’assurance s’apprend dans les écoles et instituts de formation. Les salariés des entreprises ont non seulement besoin d’un savoir théorique mais également d’un savoir-faire prodigué par des cadres expérimentés.
Faute d’admettre ces vérités, le secteur des assurances ne fera que retarder l’évolution tant attendue.