Atlas Magazine Avril 2008

Le marché algérien de l'assurance: entre mythe et réalité

Certains signes ne trompent pas. L'assurance algérienne attire les investisseurs potentiels. On y accourt de partout.

Les missions de prospection s'y multiplient. Venues d'Europe, du Moyen Orient ou des pays voisins, des délégations se rendent à Alger pour rencontrer les représentants de la profession et prendre le pouls d'un marché qui tarde à décoller.

L'Algérie serait-elle un nouvel Eldorado?

La question appelle des réponses nuancées car la réalité est autrement plus complexe.

On veut aller en Algérie car le pays est riche. Il dispose d'un énorme potentiel économique et de revenus pétroliers élevés.

On veut, également, aller en Algérie car, paradoxalement l'assurance y est peu développée. La prime par habitant est faible, le taux de pénétration de l'assurance dans le PIB est inférieur à celui atteint en Tunisie ou au Maroc, l'assurance de personnes est pratiquement inexistante et l'outil de production industriel sous assuré. Bref tout est à faire ou à refaire.

Mais entre le mot d'ordre «l'Algérie, un pays où on peut faire de bonnes affaires» et la réalité, le chemin sera sans doute plus long et plus ardu qu'il n'y parait.

Car il existe une autre Algérie, loin des mythes et des clichés. Une Algérie plus complexe qui risque de décourager de nombreux candidats.

Les assureurs étrangers qui veulent s'y installer doivent être déterminés. Ils doivent y aller avec d'importants moyens. L'Algérie n'est pas un pays de demi-mesures.

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