Atlas Magazine Juillet 2008

Mériter sa réputation

Même si elle ne nous concerne pas directement, l'information est suffisamment plaisante pour être relevée et relayée. L'assurance a bonne réputation. C'est une enquête de la Fédération Française des Sociétés d'Assurance qui le dit.

La majorité des Français considèrent que c'est un secteur moderne qui contribue au dynamisme de l'économie. Le taux de satisfaction est encore plus clairement affirmé concernant la rapidité et le montant des remboursements.

Ce n'est pas une empathie soudaine qui vaut à l'assurance les faveurs de l'opinion, mais le fruit d'un travail de longue haleine qui a permis de faire évoluer la profession, ses pratiques, d'améliorer ses services et, par voie de conséquence, son image.

Qu'en est-il sous d'autres cieux ?

Comparaison n'est sans doute pas raison, mais il est toujours utile de se confronter à l'autre. Ne serait-ce que pour savoir où on se situe.

A l'exception de quelques rares initiatives, la perception de l'assurance, dans nos pays, reste encore coincée quelque part, comme en panne prolongée.

Il est de notoriété publique que l'assurance est vécue comme une pénalité, un mal nécessaire à subir pour pouvoir conduire une voiture, ouvrir un établissement commercial, voyager, monter un projet.

Les raisons sont incontestables et multiples.

Le secteur fait figure d'un système opaque, aux mains d'une bureaucratie rébarbative, voire hostile. Brossé à grands traits, le tableau illustre la paperasserie, les tracasseries, les attentes, l'incompréhension au point que quand un dossier finit par être traité, cela relève du miracle.

Mais le grand miracle, pour la profession, serait d'inverser cette image par une mise à niveau globale.

Beaucoup de chemin reste à faire avant d'espérer convaincre et séduire. On n'a que la réputation qu'on mérite.

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