Atlas Magazine Mai 2007

Savoir et Savoir-faire

En cette phase de restructuration et de libéralisation des marchés, de nombreux assureurs des pays émergents sont à la recherche de compétences techniques indispensables à leur développement.

Fait paradoxal, malgré le nombre élevé de diplômés recrutés par les entreprises, le niveau technique stagne, car l'université forme des généralistes et non des spécialistes, des théoriciens et non des praticiens.

L'assurance s'apprend dans les écoles professionnelles et au sein des entreprises. A l'exception de quelques instituts, en nombre nettement insuffisant, il existe peu d'établissements spécialisés dans l'enseignement de l'assurance.

Ni l'IFID de Tunis, ni l'Institut de Yaoundé, ni le Bahrain Institute of Banking and Finance (BIBF), ni les centres de formation sud africains ne sont suffisants pour satisfaire les besoins croissants du marché.

Au niveau des entreprises, les différentes politiques de restructuration ont créé une cassure, un vide qui empêche la transmission d'un véritable savoir-faire entre les différentes générations.

Les cadres ne jouent plus, comme auparavant, le rôle de tuteur. Il n'y a plus de lien de compagnonnage durable pour perpétuer une culture d'entreprise et créer de la plus value technique.

La formation technique est la clé du futur.

Pour les dirigeants d'entreprises l'équation est simple: pas de savoir-faire, pas d'assurance.

La reconstitution des savoir-faire implique une stratégie, une cohérence dans les politiques de formation et surtout une faculté d'innover et de créer.

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