Sortie de crise

En d’autres termes, comment rémunérer les actionnaires tout en respectant les règles prudentielles imposées par les autorités dans un environnement économique qui laisse peu de marge de croissance.

En fait, c’est quand tout va mal que les choses bougent. Malgré un contexte difficile, certains acteurs ne sont pas restés inactifs. Ils ont su rapidement s’adapter et profiter de la crise pour accélérer leur processus de modernisation.

C’est parce qu’elle a su prendre des décisions courageuses et réagir rapidement que la Scor a surmonté la crise de 2001-2002 pour figurer, actuellement, parmi les tous premiers réassureurs mondiaux. Quelques années plus tard, c’est la Swiss Re, qui a failli succomber à la crise des subprimes. Là encore la réaction ne s’est pas faite attendre. Un plan d’action draconien a vite rétabli l’équilibre des comptes. Plus près de nous, après une longue traversée du désert, certaines sociétés marocaines ont su se renforcer et partir à l’assaut de l’Afrique. Même constat au Moyen Orient où malgré les difficultés du Liban, les dirigeants de Medgulf ont, au fil des années, constitué un des groupes les plus puissants de la région.

Plus que par le passé, la survie et le développement des sociétés d’assurance reposent sur la capacité d’analyse et de réaction des dirigeants. En temps de crise, les remèdes sont connus : retour aux fondamentaux, modernisation des structures, amélioration des performances, réduction des coûts.