Pour les réassureurs, la reprise a été des plus brutale avec, au menu des discussions, une série de catastrophes naturelles auxquelles il faudrait ajouter les accidents d'avion de l'été.
Les calamités n'ont épargné aucune région du globe : incendies et sécheresse [1] en Europe du sud, inondations meurtrières en Inde, Allemagne, Autriche, Suisse, Roumanie; succession de typhons en Chine et au Japon, et enfin, cyclones du Golfe du Mexique à la violence destructrice inégalée.
Les réassureurs qui espéraient un ralentissement ou une baisse des tarifs sont bien servis. Avec Katrina et Rita, certains risquent même l'étouffement.
Seuls sortiront vainqueurs de cet été meurtrier quelques réassureurs à la solidité financière éprouvée. In fine, ce seront Munich Re et, à un degré moindre, Swiss Re qui bénéficieront le plus de cette situation. L'effet Katrina a boosté la valeur de leurs actions en bourse et les place en pôle position pour imposer leurs conditions lors du prochain renouvellement.
Les grands perdants semblent être les Bermudiens, le marché de Londres dont la convalescence risque d'être perturbée et les réassureurs gros consommateurs de rétrocessions.
Liens:
[1] http://www.atlas-mag.net/article/la-secheresse