La formation, le grand défi

La formation n’est plus considérée comme une source de dépense mais comme un investissement créateur de richesses. En fait, dans un environnement où les métiers et les marchés évoluent très vite, les sociétés d’assurance ne peuvent plus se reposer sur les seules structures académiques de formation. Elles sont tenues de participer activement à l’acquisition des connaissances de leurs effectifs, anciens ou nouveaux. Pour les pays émergents, cette exigence est double car il faut également pallier le manque de centres d’apprentissage spécialisés.

Face à cette demande, l’offre de formation s’est elle-même diversifiée et surtout adaptée aux besoins des assureurs. Elle englobe toutes les activités, tous les effectifs. Elle concerne les court, moyen et long termes. Elle se déroule à l’extérieur et à l’intérieur du lieu de travail. Elle bénéficie aujourd’hui de la révolution numérique qui, grâce aux nouvelles technologies, élargit les espaces de formation. Désormais, le e-learning [1] s’invite dans les bureaux et les coins les plus reculés du réseau de l’entreprise. Il permet à ceux qui travaillent de suivre des cours n’importe quand et de n’importe où.

Un nouveau défi? Oui, mais aussi une chance à saisir pour les pays émergents de rattraper leur retard. En Afrique et dans beaucoup d’autres régions du globe, internet reste un pari sur l’avenir.