Même si pour certains le mouvement est lent, il n'en demeure pas moins réel.
Les actionnaires, états ou privés, sont de plus en plus conscients de la nécessité de changer et de se moderniser. Ils veulent disposer d'organisations saines et viables, capables de produire de la valeur ajoutée et de distribuer des bénéfices.
Les signes du changement nous parviennent:
La réassurance africaine n'est pas en reste de ce mouvement. Elle marque son territoire année après année. Elle évolue doucement mais sûrement. Les réunions de professionnels africains se multiplient comme par exemple les rencontres tenues à Libreville (Gabon) du 5 au 7 octobre 2003 et à Tunis (Tunisie) les 19, 20 et 21 octobre 2003. Même l'agence de notation internationale AM Best apporte sa note d'espoir en confirmant les notations de deux acteurs majeurs de la réassurance africaine à savoir Africa Re et Best Re.
Ce constat résolument optimiste ne nous fait pas oublier les difficultés de certains marchés comme l'Algérie, la Côte d'Ivoire, le Nigéria, l'Éthiopie, le Zimbabwe qui étaient naguère considérés comme les locomotives du continent et qui sont maintenant à la recherche d'un second souffle leur permettant de coller au peloton de tête des assureurs africains.