Dans le cadre de la COP 21 qui se tient du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, l'Association française de l'assurance (Afa) a estimé le coût des catastrophes naturelles [4] en France à 92 milliards EUR (97 milliards USD) d'ici 2040, soit près du double de la facture de ces 25 dernières années.
Le réchauffement climatique et l'enrichissement de l'hexagone sont en partie responsables de l'augmentation des dommages économiques et notamment de ceux imputables aux assureurs. A l'horizon 2040, le coût de la sécheresse [5] pourrait passer de 8 à 21 milliards EUR (8,46 à 22 milliards USD) tandis que celui des inondations (issues des cours d'eau) passerait de 16 à 34 milliards EUR (17 à 36 milliards USD).
Face à cette situation critique, l'Afa appelle à la mise en place de certaines réformes visant l'application et la modernisation des politiques déjà existantes. L'association propose également l'instauration de nouvelles mesures afin de mieux adapter la France aux répercussions du changement climatique.
A l'initiative de l'Afa, vingt six fédérations européennes et internationales d'assureurs et de réassureurs se sont réunies en marge de la COP 21 afin d'examiner la possibilité d'un accord commun visant à limiter le réchauffement climatique [6] à 2°C d'ici la fin du siècle.