L’assurance de demain fera appel à des machines intelligentes reliées par capteurs aux risques. Les informations collectées alimenteront des bases de données connectées à des plateformes électroniques à partir desquelles les cotations seront effectuées, les contrats gérés et les sinistres réglés. Le tout sans intervention humaine, de façon continue et en temps réel.
Les objets étant autonomes, nul besoin d’un souscripteur pour tarifier un risque; l’objet intelligent par définition s’en chargera lui-même. L’automobile autonome se connectera seule à une base assurance pour déclarer le risque et déclencher un processus de tarification. Le souscripteur, personne physique, propriétaire de l’objet sera informé ultérieurement du montant de la prime débité sur son compte. Ce scénario est transposable à tous les risques du particulier, de la maladie à l’habitation.
Dans le long terme, les agences d’assurance disparaîtront. Le marché se composera d’entités virtuelles interagissant les unes avec les autres.
Dans ce scénario de science-fiction, l’absence de mouvement est mortelle. Il ne s’agit plus pour un assureur d’être là, de gérer au jour le jour, il faut agir, bouger les lignes, avoir un projet de modernisation numérique et piloter le changement.