L’assurance africaine a du mal à décoller. C’est ce qui ressort du premier baromètre de l'assurance africaine établi lors de la 43ème Assemblée Générale de l’OAA, qui s'est tenue du 8 au 11 mai 2016.
Selon cette étude, au cours des dernières années, le secteur a connu des améliorations significatives avec l'instauration d'un cadre réglementaire plus rigoureux, le développement de la bancassurance et la distribution de l'offre via les plateformes de téléphonie mobile.
Bien que le terreau soit favorable au développement de l'assurance avec un continent en plein boom économique grâce aux investissements dans les infrastructures de base, l’amélioration du PIB et l’élargissement de la classe moyenne, le taux pénétration de l'assurance plafonne à 2,8%, une valeur largement en dessous de la moyenne mondiale de 6,3%.
Le baromètre établi par l'OAA souligne également les disparités entre zones géographiques sur le continent.
Actuellement, l’Afrique du Sud concentre 71% des souscriptions du continent avec un total de primes de 49 milliards USD en 2014. Elle est accompagnée de cinq autres marchés: l'Egypte, le Nigéria, le Kenya, le Maroc et l'Algérie.
A eux seuls, ces six pays totalisent 90% du total des primes du marché africain.