Tout comme de nombreuses sociétés financières anglaises, le Lloyd’s étudie diverses possibilités d’implantation d’une filiale européenne. Le Brexit est synonyme d’abandon du passeport européen et de perte du libre accès aux marchés de l’Union Européenne. Une liste de pays d’accueil de la future succursale a été établie.
Les pays retenus sont le Luxembourg, l’Irlande, les Pays Bas, la Belgique et l’Allemagne. Malte, un temps candidat, a été écartée. La décision finale sera prise d’ici la fin du trimestre en cours. Il semblerait néanmoins que le Luxembourg ait la cote alors que l’Allemagne ne part pas favori. Dans tous les cas, l’immense majorité des opérations restera basée à Londres.
Selon les avocats, l’établissement d’une base européenne sera compliqué pour le Lloyd’s car il ne s’agit pas d’un assureur conventionnel mais d’un marché de souscripteurs. Plusieurs syndicats opérant au sein du Lloyd’s mènent actuellement la même démarche. Une grande partie d’entre eux penche pour Dublin du fait de la langue, du système légal et de sa proximité avec Londres.
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