Swiss Re publie, le 13 juin 2017, l’édition 2017 de son étude annuelle «Sonar». Le rapport identifie une vingtaine de nouveaux risques potentiels classés en fonction de leur impact (élevé, modéré ou faible) et de la probabilité de leur survenance (court terme : entre 0 et 3 ans, long terme : plus de trois ans).
Parmi les risques émergents dont l’impact serait élevé à court terme, le réassureur suisse évoque la limitation d'accès aux marchés, la fragmentation réglementaire, l'inflation et les dangers liés au "cloud computing". Sont considérés comme risques émergents à long terme, les problèmes liés aux maladies infectieuses et à la raréfaction des ressources en eau.
Les risques dont le potentiel de survenance est modéré sont, à court terme, les épidémies provoquées par l'homme, et la cyber-criminalité. A plus long terme on retrouve l’incertitude sur les valeurs immobilières dans l'économie numérique et les problèmes liés à l'émergence de l'intelligence artificielle [4].
Pour les risques à faible potentiel de survenance l'étude cite, dans le court terme, les détournements d'argent et dans le long terme, les dangers liés à la pratique des jeux vidéo en réseau.
Enfin, la perte de rationalité de l'assuré figure parmi les aléas auquels doit faire face la profession au cours des trois prochaines années.
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