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Les «AssurTech» sont à l’origine de ce mouvement.
Véritables incubateurs technologiques, elles mettent, jour après jour, sur le marché des produits et services innovants combinant Big Data, intelligence artificielle [2], robotique, blockchain… L’innovation ne semble plus avoir de limite. Des fondements de l’assurance à l’organisation du marché, tout est remis en question.
Face à l’immensité du chantier qui les attend, les assureurs doivent jouer le jeu et accompagner la refondation de leur métier. Les technologies nouvelles constituent une aubaine pour les sociétés d’assurance, surtout celles du Moyen-Orient et d’Afrique. Elles peuvent les faire entrer dans une ère nouvelle. Encore faut-il qu’elles acceptent d’investir dans l’innovation.
La transformation numérique n’est pas neutre. Elle a forcément un impact sur les ressources humaines. Des métiers vont disparaître et d’autres émerger. Des emplois, comme ceux d’agent général d’assurance ou gestionnaire sinistres, sont menacés alors que ceux de data-scientists ou de programmeurs seront très demandés. A l’échelle planétaire, des milliers de salariés de l’assurance seront obligés de changer de métier. C’est aux entreprises d’aider à leur reconversion, d’où la nécessité absolue de budgets formation en nette progression.
La révolution numérique que certains qualifient déjà de quatrième révolution industrielle ne fait que débuter. Elle se poursuivra dans le futur avec le risque d’une énorme fracture entre ceux qui se seront organisés pour en tirer profit et ceux qui, faute de courage, finiront par perdre pied.
Liens:
[1] http://www.atlas-mag.net/sites/default/files/AtlasMagazine_2018-02_fr.pdf
[2] https://www.atlas-mag.net/article/intelligence-artificielle-et-assurance