La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) prévoit une hausse moyenne de 50% des primes de l’assurance catastrophes naturelles [4] d’ici 2050 en France. En cause, l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques.
Moins exposées aux déchaînements de la nature, les régions du pourtour méditerranéen enregistreraient une hausse de 30%, contre 60% pour la région parisienne et les agglomérations donnant sur l’Atlantique. Ces appréciations sont basées sur l’hypothèse d’une hausse de 4° Celsius de la température de la planète.
La CCR avait déjà quantifié en 2015 l'impact d'un réchauffement de 2°C à l'horizon 2050, lors de la signature de l'accord de Paris sur le climat.
La nouvelle estimation, qui se base toujours sur un modèle de météo France, « est certes très pessimiste », mais « elle reste toutefois réaliste en cas de non-respect de l’accord mondial sur l’émission du gaz à effet de serre », fait-on savoir chez le réassureur. Elle correspond de surcroît au scénario pessimiste de réchauffement de 4 degrés établi par le Giec (Groupe intergouvernemental des experts sur l'évolution du climat).