Le secteur agricole est de plus en plus affecté par les catastrophes naturelles [4] au niveau mondial. Ces événements représentent 25% des dommages subies et atteignent jusqu'à 80% pendant les périodes de sécheresse.
Face à la hausse de la sinistralité, les compagnies d’assurance évoluent et proposent des produits spécifiques s’adaptant aux technologies avancées. Le recours aux satellites, aux drones ou encore à l’installation de capteurs au sol permettront d’affiner les produits et de développer l'assurance indicielle [5].
Selon le directeur de la fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), Jean Christophe Debar, le croisement entre des outils d’observation perfectionnés et le Big Data, devrait fournir de nouvelles opportunités pour les assureurs. Ces derniers estiment, pour leur part, que les nouvelles technologies faciliteront l'appréciation des risques et le paiement des sinistres.
Les agriculteurs demeurent cependant réticents. Ils trouvent que les primes appliquées sont élevées par rapport aux risques couverts. Notons que l’assurance agricole [6] s'est principalement développée dans les pays émergent d'Asie et ceux à revenu élevé comme la Chine, l'Inde et les Etats-Unis. A eux trois, ces pays concentrent 38% des primes mondiales.