Le marché tchadien de l’assurance peine à décoller. En cause, la forte réticence de la population envers les assureurs. Pour les sociétés du marché, cette situation s’explique par le manque de culture assurance des Tchadiens, peu portés vers la prévention des biens et des personnes.
En fait, dans sa grande majorité, la population ignore les avantages offerts par la profession. Cette ignorance s’étend à toutes les branches. La non-assurance concerne même les risques obligatoires comme la RC automobile.
Malgré ce cadre peu favorable au développement du taux de pénétration de l’assurance dans le pays, beaucoup de commerçants souscrivent des garanties liées à leurs activités. De leur côté, certains établissements d’enseignement privé de la capitale essayent tant bien que mal d’introduire une culture d’assurance santé auprès des parents d’élèves.