Selon un membre de l'autorité de contrôle de l'assurance zimbabwéenne (IPEC), la branche non vie souscrit plus de primes que la vie. C'est pour la première fois dans l’histoire de l’assurance locale que la branche dommages dépasse la vie.
Pour les analystes, ce renversement de tendance fait suite à l'hyper inflation qu'a connu le Zimbabwe et à la dollarisation des polices d'assurance. Pour tenter de redresser une situation économique catastrophique, les autorités ont introduit un décret gouvernemental imposant l’utilisation exclusive du dollar zimbabwéen dans les transactions locales alors que la quasi-totalité des contrats d'assurance vie était libellée en dollars américains. Résultat, les actifs de la branche vie se sont effondrés. Ils passent de 9,4 milliards USD à fin 2018 à 1,4 milliard USD au 30 septembre 2019, soit une chute de 85,11% en neuf mois.
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