L'année 2011 sera difficile pour les pays dont les systèmes politiques implosent sous la pression de la rue.
De la Tunisie à Bahreïn en passant par la Libye, l'Egypte, la Jordanie et le Yémen, les structures craquent. Les inquiétudes s'étendent également à la Côte d'Ivoire, véritable poumon économique de l'Afrique de l'Ouest.
Or, comme on le sait l'activité d'assurance n'est que le reflet de la situation politique et économique d'un pays.
Les assureurs seront sévèrement affectés par la crise.
Premièrement, ils devront, lorsqu'ils ont accordé leur garantie, indemniser les dommages causés par les émeutes et mouvements populaires. D'où, une sinistralité accrue.
Deuxièmement, ils pâtiront du ralentissement économique car la crise conduit à un attentisme prudent avec un impact certain sur les volumes de primes qui seront orientés vers la baisse.
Troisièmement, la crise fragilisera certains assureurs qui auront du mal à survivre. Les petites sociétés et les entités nouvelles seront celles qui souffriront le plus d'un climat des affaires défavorable.
Enfin, la crise aura un impact sur les investisseurs qui s'interrogent à juste titre sur l'opportunité d'entrer ou de rester sur des marchés aux structures aussi volatiles.