Un rapport publié par le coutier Aon place les cyberattaques [4] en tête de liste des risques encourus par les entreprises. La pénurie de matériaux et la situation économique occupent les deuxième et troisième positions du classement.
Bart Van Gysegem, directeur chez Aon Belgique, explique qu’à l’échelle mondiale les rançons payées au titre du premier semestre de 2021 dépassent les 300 millions USD, un montant très faible comparé aux pertes que peut engendrer l’arrêt des opérations.
Le nombre des sinistres en constante augmentation épuise la capacité du marché de l’assurance [5] au point d’inquiéter les assureurs qui deviennent de plus en plus retissant et sélectifs quand il s’agit de risques cybers.
Un effet boule de neige est ainsi créé : les clients sont de moins en moins protégés et les tarifs de couverture sont de plus en plus chers. Les primes d’assurance des cyber-risques [6] augmentent de 10 à 30% en moyenne chaque année.