Malgré une sinistralité exceptionnelle due à des catastrophes naturelles hors normes, couplées à un ralentissement, voire à un recul des encaissements de primes, le système ne s’est pas effondré. Aucune faillite retentissante n’a été rapportée. Cette résistance à la crise le marché la doit, entre autres, au bon fonctionnement des transferts de risques entre assureurs et réassureurs mais surtout à la bonne capitalisation de ces derniers.
Que faire maintenant? L’année 2012 se présente plutôt bien. Les chiffres du premier trimestre sont en nette amélioration par rapport à ceux affichés un an auparavant. Même si trois mois ne font pas une année, on peut dire que la tendance est positive.
En fait, il ne faut pas se leurrer, la sortie du tunnel est encore loin.
Initié, depuis quelques mois, un débat s’est fait jour sur la façon de revenir à une approche plus orthodoxe et plus saine des affaires. Peu à peu, les grands chantiers de l’assurance se dessinent. Ils ont pour noms: gestion des risques, renforcement des capitaux propres, investissement dans les technologies nouvelles, formation, déontologie, bonne gouvernance.