Le meilleur exemple en la matière est fourni par les leaders mondiaux de l'assurance qui consacrent une part importante de leur masse salariale à la formation de leurs effectifs.
Cette attitude est d'autant plus remarquable que ces assureurs savent tout faire et disposent de compétences technologiques mondialement reconnues.
Mais, force est de constater que la même gestion qui mobilise d'importants moyens dans les pays industrialisés est appréhendée de façon inégale, allant parfois jusqu'à friser l'indifférence, dans les entreprises des pays en voie de développement.
Alors que le besoin de compétences se fait ressentir à tous les niveaux d'activité, et en particulier celui, crucial, des métiers de base, l'appréciation de cette préoccupation relève bien souvent de la conception que les dirigeants se font de l'assurance.
La compétition induite par l'ouverture des marchés aux opérateurs étrangers est en train de forger de nouveaux profils de chefs d'entreprises. Aguerris aux nouvelles règles du jeu économique, ils se montrent plus réactifs aux nécessités de l'heure et n'hésitent pas à bousculer les mentalités et les habitudes pour entreprendre des mises à niveau radicales.
D'autres, en revanche, installés dans une situation de confort immobile, font preuve d'une singulière passivité face, tant aux enjeux qu'aux propositions de solution. La dynamique du changement étant imparable, il reviendra, sans aucun doute, à la réalité de leur faire entendre raison.