Tout ce que la profession compte comme leaders y accourt, sachant bien que si rien ne s'y décide, il faut absolument y être pour avoir une idée de ce qui va suivre.
Or, curieusement, les dernières éditions et en particulier celle de 2007 ont laissé une impression de flottement à bon nombre de participants. Ce sentiment de lassitude est tel que certains doutent de l'utilité même du Rendez-Vous.
Premier signe de ce désamour, un fléchissement de l'affluence. Les délégations des grandes compagnies mondiales sont de moins en moins imposantes. Quant aux réassureurs, mondialisation oblige, leur nombre est de moins en moins élevé. Certaines régions du monde n'y sont plus représentés: L'Afrique subsaharienne, l'Amérique latine, l'Asie et le Moyen Orient dont la présence se limite à quelques courtiers et réassureurs régionaux.
La dimension mondaine et touristique de l'évènement semble de plus en plus prendre le pas sur les activités professionnelles proprement dites. En l'absence de tout autre fait marquant, c'est la célébration, en grandes pompes, du rachat de Converium par SCOR qui a fait l'évènement de l'édition 2007.
Monte-Carlo n'aura pas été, toutefois, un rendez-vous manqué. On y aura appris que le marché reste soft, que tout le monde s'attend à une baisse des tarifs, sauf dans certaines branches RC dont l'automobile.
Bref , rien de bien nouveau sous le ciel de la principauté.