Dans un contexte de guerre au Proche-Orient, la multiplication des attaques en mer rouge pousse certains assureurs à suspendre la couverture risques de guerre pour les navires américains, britanniques et israéliens traversant la zone.
D’autres sociétés ont procédé à des hausses tarifaires significatives, le coût de l’assurance risques de guerre [4] étant passé de 0,7% de la valeur d’un navire à 1% en seulement une semaine. La flambée des prix se traduit par le paiement de centaines de milliers de dollars supplémentaires pour un voyage de sept jours.
La montée des tensions en mer rouge a ainsi provoqué une augmentation des taux d’assurance et des frais de transit du Canal de Suez.
Certains navires commerciaux estiment qu’il serait plus rentable de prendre un chemin plus long via le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud. Cette route alternative coûte désormais moins cher mais allonge de 10 à 14 jours les délais de livraison, ce qui pourrait conduire à une perturbation de la chaîne d’approvisionnement.