Un été qui n’en finit pas et remonte jusqu’en janvier. De mémoire d’homme, on n’avait jamais vu ça! La végétation qui voit ses rythmes de croissance chamboulés, des oiseaux migrateurs ne sachant plus où aller nidifier…
Et puis, premier coup de semonce. Alors qu’on commençait à se faire à la douceur exceptionnelle de la saison, une brusque et violente tempête balaie le nord de l’Europe, laissant sur son passage, morts, destructions, inondations, naufrages de bateaux, risques de pollution.
Le risque climatique est assurément la grande question de l’heure. Les prévisions alarmistes des météorologues et scientifiques font monter la pression d'un cran parmi les professionnels de l’assurance.
Le Président du Lloyd’s prédit une catastrophe d’ampleur inégalée pour les années à venir et met en garde les gouvernements, contre des attitudes inconséquentes face au danger. D’autres voix s’élèvent pour enfoncer le même clou.
La profession prend d’ores et déjà, les devants. Ébranlés par les sinistres précédents, les deux grands assureurs américains State Farm et Allstate refusent de souscrire des contrats pour des habitations situées dans les zones fortement exposées du littoral atlantique. Le mouvement a toutes les chances de s’amplifier. Si les assurances ne se sentent plus en état de le faire, qui donc pourra prendre en charge ce risque à l’avenir?