Mis en perspective, ces deux évènements se répondent dans le sens ou ils relèvent du même constat: la nécessité d'agir et de s'atteler au cœur du problème: l'entreprise!
Par quoi commencer?
L'enjeu est de taille: le relever exige une véritable révolution des esprits au sommet de la pyramide.
Chez les actionnaires d'abord, qui devront fournir les moyens financiers nécessaires et s'intéresser de près à la gestion en demandant des comptes au management.
Chez les dirigeants, ensuite, qui devront être porteurs d'une vision claire de leur métier. Car la modernisation de l'entreprise suppose une adaptation continue des modes et des outils de gestion. Elle passe par la décentralisation des circuits de décision, la délégation des responsabilités, la circulation de l'information, et donc, le recours aux outils technologiques adéquats.
Quelles étapes pour atteindre l'objectif?
La modernisation de l'entreprise est indissociable de celle des ressources humaines. Une étape qui impose, là aussi, une nouvelle conception du processus de formation des compétences en relation avec l'évolution des technologies. Faute de quoi, le phénomène de fuite des cerveaux se poursuivra.
Acquérir des équipements ne sert à rien si on n'a pas une vision moderniste de l'entreprise et les hommes qualifiés pour les exploiter. A l'opposé du spectre, combien de compagnies sont encore dépourvues d'outils de travail aussi indispensables que le courrier électronique, l'Internet et les systèmes de cotation de risques?