Le football est devenu une véritable industrie avec des clubs qui investissent des sommes considérables dans les joueurs.
En 2018, les 32 équipes qualifiées à la Coupe du monde en Russie totalisaient une valeur marchande des joueurs de 17,26 milliards USD. L’équipe de France, la plus chère du mondial, valait à elle seule 1,89 milliard USD.
L’absence d’une star de la dimension de L. Messi, Neymar ou C. Ronaldo sur la pelouse peut faire perdre des millions de dollars à son club (publicité, billetterie, etc.). C’est pour préserver leurs intérêts que les clubs souscrivent des contrats d’assurance en cas d’indisponibilité des joueurs pour cause de blessure ou maladie.
Théoriquement, des garanties spéciales covid-19 peuvent être souscrites même si les footballeurs professionnels sont en général des personnes robustes et en bonne santé. A ce jour, seuls deux joueurs professionnels sont morts du coronavirus.
De son coté, un footballeur professionnel peut souscrire une assurance pour compenser la baisse de ses rentrées d’argent en cas d’indisponibilité. Le calcul de la prime est fonction du revenu du joueur. Pour la saison 2019-2020, le salaire de L. Messi, joueur le mieux payé au monde était de 153 millions USD. Suivent dans l’ordre décroissant : C. Ronaldo avec 138 millions USD et Neymar [4] avec 111 millions USD.
En France, les footballeurs ont tout intérêt à souscrire, à titre personnel, un contrat au-delà de la période de trois mois d’indisponibilité. En effet, la législation oblige les clubs à payer les joueurs pendant une durée maximale d’un trimestre en cas d’arrêt de travail. Les indemnités versées par les caisses de la sécurité sociale sont plafonnées à 7 000 EUR (8 160 USD) par mois pour les accidents de travail et à 1 600 EUR (1 865 USD) pour la maladie, montants extrêmement éloignés des revenus réels des stars du football.