Selon une étude d’AM Best, les assureurs émiratis devraient recevoir un nombre important de demandes d’indemnisation liées aux dommages causés par les récentes inondations à Dubaï [4].
La faible pénétration de l’assurance dans le pays ainsi que l’étendue de la couverture de réassurance aux Emirats devrait limiter les coûts supportés par les assureurs locaux à un niveau gérable, estime toutefois l’agence.
L’automobile serait la branche la plus touchée en raison des conséquences extrêmes de la catastrophe : augmentation du nombre d’accidents de la circulation, routes et parkings inondés, etc.
Aux Emirats arabes unis, les polices automobile complètes, qui couvrent généralement les inondations, sont peu souscrites. La majorité des assurés optent pour des polices d’assurance responsabilité civile moins chères.
Au cours des dernières années, les conditions météorologiques extrêmes observées partout dans le monde notamment dans zone du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ont déjà influencé le comportement des sociétés d’assurance. Certaines compagnies ont commencé à prendre les mesures nécessaires pour réduire leur exposition au risque de catastrophe grâce à des tactiques d’atténuation de pertes.