Dans la zone MENA, beaucoup de compagnies joueront leur survie. En Egypte, Libye, Syrie, les sociétés récemment créées auront du mal à résister à une crise de longue durée. Même celles situées dans des pays épargnés par les événements politiques actuels sont menacées dans leur développement. La concurrence effrénée qu’elles se livrent et les normes prudentielles que les autorités ne manqueront pas d’imposer influeront sur leur rentabilité.
En Afrique sub-saharienne, une croissance saine suppose une organisation du marché aux normes internationales et des moyens financiers adéquats. Malheureusement ces préalables font souvent défaut.
Pour attirer les capitaux étrangers, les assureurs africains doivent donc améliorer leur gouvernance d’entreprise. Ce n’est qu’en proposant un cadre rigoureux et transparent qu’ils pourront attirer de façon pérenne, les capitaux nécessaires pour renforcer leurs fonds propres et faire face à leurs obligations ou mettre en œuvre leurs projets de développement.
En définitive, faute de bonne gestion, crise mondiale ou pas, l’année 2012 ne sera qu’un calvaire et un pas de plus vers la faillite pour tous ceux qui ont décidé de ne rien entreprendre.