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Fev 2012 Depuis la révolution du 25 janvier 2011, les assureurs égyptiens sont confrontés à d’importants changements. L’insécurité est responsable de la hausse sensible de la sinistralité. Certaines compagnies refusent de couvrir les biens se situant autour de la place Tahrir ou déclinent des risques automobile. Un accroissement sensible de la demande est perceptible alors que les coûts d’assurance sont orientés à la hausse. Les indemnisations de janvier 2011 sont estimées à près de 1 milliard EGP (172 millions USD). Les compagnies réagissent en ajustant les taux de primes et en instaurant des franchises en cas d’émeutes et de mouvements populaires.