Des études sont mises en oeuvre pour suivre le mouvement, s’adapter à ses contraintes et anticiper ses conséquences. Cette démarche prospective implique une nouvelle conception du marché de l’emploi et des stratégies globales de gestion du capital humain.
Dans le monde globalisé d’aujourd’hui,personne ne peut faire l’économie d’une mise à niveau face aux mutations en cours, encore moins les pays émergents.
Dans ces pays, la réussite des processus de restructuration engagés est directement liée aux hommes chargés de les mettre en œuvre. La question est vitale pour les compagnies d’assurances. L’état actuel des lieux est plutôt préoccupant.
De nombreux obstacles subsistent. La taille des entreprises et leurs ressources financières ne permettent pas d’investissements conséquents dans la formation des compétences. Les processus traditionnels de transmission des savoirs entre générations ont atteint leurs limites. Les dispositifs de formation mis en place sont souvent inefficaces et insuffisants.La gestion des ressources humaines souffre de l’absence d’une vision d’avenir claire. La formation ne représente pas encore une priorité. Enfin, le secteur reste peu attractif. Il peine à drainer et à fidéliser les compétences.