En Tunisie, près de 92% des agriculteurs ne souscrivent pas de couvertures d’assurance contre les risques agricoles. La minorité restante, soit moins de 8%, est uniquement assurée contre la grêle.
Plusieurs raisons expliquent cette situation dont l’absence du caractère obligatoire pour ce type de couverture, le faible intérêt des agriculteurs et les tarifs élevés proposés par les assureurs.
Ces observations ont été rapportées par Hassène Feki, président de la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA), lors du 27ème Forum de la Réassurance Africaine de l’OAA qui se tient du 30 septembre au 4 octobre 2023 à Tunis.
Selon le président de la FTUSA, plusieurs solutions peuvent être adoptées par les autorités publiques pour booster cette branche d’activité dans le pays.
Figurent parmi les propositions, la création d’un fonds dédié aux catastrophes naturelles, la mise en place de systèmes de subvention par l’Etat et de mécanismes d’indemnisation des dommages pour les non assurés.
En marge de ces propositions, l’expert appelle à mieux alimenter le fonds public pour l’indemnisation des pertes agricoles, déjà existant en Tunisie.