Les premières questions se posent déjà au niveau règlementaire.
La directive Solvabilité II, critiquée pour son insuffisance de viabilité à long terme des engagements financiers des sociétés d’assurance, doit être révisée d’ici deux ans.
Or ce délai correspond au laps de temps que la Grande Bretagne détient pour enclencher l’article 50 de la constitution européenne qui officialise le retrait du pays du marché commun.
Les assureurs britanniques ont ainsi la possibilité d’influer sur la modification de la directive Solvabilité 2 [4] sans être dans l’obligation théorique de s’y conformer.
Pourtant, s’ils veulent garder les droits rattachés au passeport unique, ils doivent en accepter les règles.