L’enquête menée par l’International Cooperative and Mutual Insurance Federation (ICMIF) et l’Institute of Policy Studies of Sri Lanka (IPS) a mis en lumière un très faible taux de pénétration de la micro-assurance au Sri Lanka. Celui-ci s’élève à moins de 1%.
L’étude explique ce faible indicateur par l’incapacité de la population à supporter les coûts des services et par le manque de confiance vis-à-vis des prestataires d’assurance. L’importance des réseaux communautaires serait également un obstacle au développement de l'assurance en tant que stratégie de gestion des risques.
Pour l’heure actuelle, il n'existe pas de cadre réglementaire encadrant l'activité de micro-assurance ou de la micro-assurance mutuelle. L’IPS à travers son unité Poverty and Social Welfare Policy Unit réclame en urgence l'instauration d'une réglementation pour le secteur.
Celle-ci devrait être accompagnée par une mise en place d’une stratégie visant à améliorer les connaissances et à nouer des relations basées sur la confiance des assurés envers les sociétés de micro-assurance, estime le même institut.
L’enquête soutiendra la stratégie 5-5-5 de l'ICMIF, dont l’objectif est d’étendre la micro-assurance à 5 millions de ménages à faible revenu, dans cinq pays émergents (Colombie, Inde, Kenya, Philippines et Sri Lanka) sur une période de cinq ans.