Un sondage, réalisé par l’assurtech kenyane Bismart sur un échantillon de 146 personnes domiciliées à Nairobi, révèle que près de 40% des assurés détiennent des certificats d’assurance automobile non valables et ce malgré le fait que ces documents (certificats d’assurance et polices) aient été souscrits auprès d’intermédiaires agréés.
Une part non négligeable de ces polices soit 22% des 40% est intraçable. Elles ne figurent pas sur les registres des compagnies d’assurance. Autre irrégularité, 12% des 40% ne figurent pas sur les registres des intermédiaires. Près de 3% des assurances souscrites sont classées impayées par les assureurs alors que les assurés disposent d’une vignette d’assurance. Enfin, 1% des polices sont enregistrées dans la catégorie RC automobile alors que les assurés disposent de certificats mentionnant une couverture plus large (tous risques, dommage-collision, etc.).
L’enquête réalisée auprès de 25 compagnies d’assurance révèle que le problème réside au niveau des intermédiaires qui sont insuffisamment contrôlés par les assureurs et les autorités de tutelle.
La fraude à l’assurance [4] amputerait le chiffre d’affaires des sociétés locales de 8 à 10%.