Le transport maritime est une activité vitale pour les économies des pays. Ainsi, il assure à lui seul 90 % du commerce extérieur total de l'Union Européenne et 35 % du commerce intérieur entre les pays membres.
En 50 ans, le tonnage de la flotte mondiale a été multiplié par six. Dans le même temps, le tonnage d’hydrocarbures transportés a décuplé.
Le risque de catastrophe maritime [4] augmente avec la hausse du volume de trafic car la simple circulation maritime est source de pollution avec les déversements accidentels (pertes de conteneurs, rejets illicites, …). Le développement du transport maritime est lié principalement à l’augmentation des distances et à l’essor des échanges commerciaux intercontinentaux.
Pour le secteur de l’énergie, la hausse croissante de la demande et la concentration de la production dans les pays du Proche Orient a intensifié le recours à des navires pétroliers de très gros tonnage, les tankers. Trois principales routes maritimes relient cette région aux parties du monde les plus consommatrices de pétrole (États-Unis, Europe, Chine et Japon). En 2000, 62% de la production mondiale de pétrole brut ont été transportés par pétroliers.
Le transport maritime à courte distance revêt une importance stratégique en Méditerranée. Dans cette région, le trafic est appelé à s’intensifier avec l’établissement, en 2010, d’une zone de libre-échange euro-méditerranéenne.
Exemple d’une autoroute de la mer : le rail d’Ouessant, (France)
Volume annuel du trafic :
- 110 millions de tonnes d’hydrocarbures (300.000 tonnes/jour)
- 1800 pétroliers (5/jour)
- 8 millions de tonnes de gaz (22.000 tonnes/jour)
- 1900 navires gaziers (3/jour)
- 20 millions de tonnes de produits dangereux (55.000 tonnes/jour)
- Plus de 15.000 navires transportant des produits dangereux (soit 41/jour)
Lire aussi | Sécurité maritime [5]