L’Algérie commémore chaque année, depuis le 10 novembre 2001, la date de survenance des inondations historiques de Bab El Oued. Des pluies torrentielles se sont alors abattues sur la capitale algérienne, provoquant des inondations meurtrières et des coulées de boue.
La crue de l’oued Koreich a tout rasé sur son passage, des hauteurs de la ville à la mer, soit sur une distance de près de 10 Km. Le quartier populaire de Bab El Oued a été particulièrement dévasté.
L’Algérie s’est donc réveillée ce «samedi noir» sur un lourd bilan : plus de 800 morts, une centaine de disparus, des quartiers entièrement ravagés et des dégâts matériels considérables estimés à 24 milliards DZD (297 millions USD).
Suite à ce tragique événement et autres désastres comme le séisme de Boumerdes (mai 2003), l’assurance contre les risques catastrophes naturelles est devenue obligatoire dès 2003.
L’Algérie est classée parmi les pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles, principalement aux inondations, feux de forêt et tremblements de terre. Avec l’accélération du processus de réchauffement climatique [4], cette vulnérabilité pourrait s’aggraver.
* Bab El Oued est un quartier de la capitale Alger
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