Au premier trimestre 2022, Munich Re enregistre une hausse de 3,2% de son bénéfice net à 608 millions EUR (677,057 millions USD) contre 589 millions EUR (655,899 millions USD) une année auparavant. Le résultat opérationnel passe de 798 millions EUR (888,637 millions USD) au 31 mars 2021 à 780 millions EUR (868,592 millions USD) douze mois plus tard, en baisse de 2,25% sur un an.
Au cours de la période considérée, la crise sanitaire a coûté 150 millions EUR (167,037 millions USD) à la branche vie et santé (L&H) du groupe allemand. La forte propagation du variant Omicron aux Etats-Unis constitue la principale cause de sinistralité maladie.
Les pertes liées aux catastrophes naturelles s’élèvent à 481 millions EUR (535,632 millions USD) contre 646 millions EUR (719,373 millions USD) à fin mars 2021. Les sinistres les plus coûteux étant les inondations en Australie et les tempêtes hivernales en Europe.
Munich Re [4] comptabilise, au premier trimestre 2022, une croissance de 15,7% de ses primes émises à 16,833 milliards EUR (18,745 milliards USD) contre 14,551 milliards EUR (16,203 milliards USD) au cours de la même période de 2021.
Le ratio combiné non vie gagne 7,6 points pour se situer à 91,3%. Le ratio de solvabilité de 231% se situe dans la fourchette optimale (175-220%). Le retour sur fonds propres (ROE) est de 9,8%.
Pour l’ensemble de l’exercice en cours, le réassureur table sur un chiffre d’affaires de 64 milliards EUR (71,2 milliards USD) et un résultat net de 3,3 milliards EUR (3,7 milliards EUR).