A l'heure des bilans

L'actualité des derniers mois a rendu l'opinion publique méfiante. Il règne, sur le marché financier, une impression de malaise généralisé et de tricherie ambiante. Trop de scandales, trop de faillites, trop d'écarts entre le monde réel des chiffres et les images de rêve projetées par les «communicants».

Malheureusement cette sensation de trouble va persister tout au long du premier trimestre 2009 avec la publication des chiffres définitifs de 2008 et le cortège de désillusions qui les accompagnent.

Face au désastre actuel, les autorités américaines et européennes en particulier commencent à réagir. Il n'est plus question de laisser la bride sur le cou à des dirigeants d'entreprises irresponsables.

L'Etat intervient pour sauver les emplois et éviter une crise systémique qui anéantirait les structures sociales. Il n'a pas pour vocation de redorer le blason des assureurs ou de promouvoir leur image. C'est aux assureurs de réagir et de faire en sorte que les chiffres qu'ils fournissent soient crédibles et que leur activité réponde aux attentes du public.