Le chanteur américain est mort à l’âge de 50 ans alors qu’il était en pleine préparation de «This Is It», une série de concerts qui devait se dérouler à Londres.
Une police d'assurance avait été souscrite par le producteur AEG auprès d’un syndicat du Lloyd’s pour couvrir les éventuels frais d’annulation ou de report. Malheureusement, après le décès, l’assureur refuse tout remboursement.
Décès de Michael Jackson et annulation des spectacles
Le décès du roi de la pop music, à trois semaines de son retour sur scène, coûte cher à AEG. Près de 900 000 billets avaient déjà été vendus et 30 millions USD payés pour les frais de production des 50 concerts prévus à l'O2-Arena (Londres). Enfin, la star avait encaissé une avance de 10 millions USD avant sa mort.
Lors de la préparation d’un spectacle, les producteurs souscrivent différentes polices d’assurance dont une pour les cas d’annulation ou de report de l’évènement. AEG et Michael Jackson Company, conjointement organisateurs de la tournée, ne font pas exception à la règle. En avril 2009, soit quatre mois avant la date de début de la tournée, les organisateurs assurent les 13 premiers concerts auprès du Lloyd's de Londres pour 17,5 millions USD. Michael Jackson, homme clé de la tournée, passe alors un contrôle médical pour attester de sa bonne santé et de sa capacité à assurer le spectacle.
Suite au décès du chanteur par overdose de Propofol, un anesthésique dont l’utilisation est interdite en dehors des hôpitaux, l’assureur refuse de procéder à l’indemnisation des frais. Motif invoqué : fausse déclaration du chanteur sur son état de santé lors de la souscription du risque. Le recours à la justice devient ainsi incontournable, surtout après la publication par les médias d’e-mails échangés entre Randy Phillips, directeur d’AEG Live et Tim Leiweke président d'AEG. Ces courriels électroniques confirment que Michael Jackson souffrait de troubles psychologiques et s’administrait des médicaments qui dans certains cas ne lui permettaient même pas de bouger. Situation difficile pour un danseur.
Coup de théâtre en 2011, soit après trois ans de procédures judiciaires, le Lloyd’s accepte un règlement à l’amiable du sinistre. Les termes de l’indemnisation n’ont pas été divulgués.
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